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Anciennement, les souverains fixaient, par des ordonnances monétaires, le nombre de monnaies à produire dans une masse de métal (la taille), celle-ci étant généralement la livre ou le marc.
On taillait donc un nombre déterminé de pièces dans une quantité donnée de métal en admettant une tolérance de masse (marge d’erreur admise) entre les monnaies produites et la masse théorique prescrite dans l’ordonnance monétaire.
Cela impliquait, pour le personnel des ateliers monétaires, la vérification de la masse des espèces qui ne pouvaient être ni trop lourdes, ni trop légères.
D’autre part, les banquiers, les changeurs, les commerçants, les fonctionnaires et tous ceux qui manipulaient la monnaie savaient très bien que la valeur d’échange d’une pièce dépendait essentiellement de sa masse et de son titre.
Mais celle-ci pouvait facilement être altérée par le frai (usure de la monnaie résultant de sa circulation) ou par la pratique du rognage (opération frauduleuse qui consiste à limer le pourtour d’une monnaie afin de récupérer un peu de métal).
Plus tard, pour éliminer le rognage, les monnaies porteront une tranche inscrite ou gravée d’un motif quelconque permettant à l’utilisateur de se rendre compte immédiatement de la fraude en constatant une tranche intacte ou endommagée.
Il était donc nécessaire de pouvoir disposer de poids étalonnés pour peser les pièces de monnaie.
Il aurait été impossible d’utiliser des poids aux divisions pondérales ordinaires (par exemple: une série de poids allant du grain jusqu’à l’once) puisque la masse d’une monnaie ne correspond pas à une valeur ronde, une manipulation de plusieurs poids aurait été indispensable pour la pesée.
Par souci de facilité et de rapidité, nos ancêtres ont créé des poids spéciaux, appelés poids monétaires ou dénéraux.
Chacun d’eux pèse la masse exacte d’une monnaie bien déterminée et ils peuvent se distinguer les uns des autres par des poinçons différents.
La fabrication des dénéraux, véritables étalons monétaires, était sévèrement réglementée.
Elle était l’apanage des ajusteurs-jurés qui étaient tenus de poinçonner leurs produits.
Les poids monétaires, fabriqués en cuivre ou en laiton, sont ronds, carrés, rectangulaires, hexagonaux, octogonaux, quelques fois en forme de trapèze.
Ils portent sur une face le dessin de la monnaie qu’ils sont censés représenter, accompagné parfois du nom entier ou abrégé de celle-ci.
Dans certains cas, les initiales du souverain régnant accostent le dessin.
L’autre face montre un symbole (dans les Pays-Bas méridionaux, souvent celui de la ville) entouré par les initiales de l’ajusteur.
Pour certains poids étrangers, la seconde face montre tantôt la masse de la pièce exprimé le plus souvent en grains et deniers, tantôt la valeur en monnaie de compte, tantôt le nom de la monnaie.
Espagne: 4 réaux = 10 deniers 16 grains ( 4R XD XVIG ).
Après la révolution française, on voit apparaître des poids monétaires adaptés au système métrique décimal afin de permettre la pesée des nouvelles monnaies fabriquées selon les concepts de ce système.
Mais la technique monétaire évolue.
Le perfectionnement des procédés de fabrication des pièces de monnaie réduit considérablement les risques de frai et de rognage.
L’usage de peser les pièces devient obsolète avec cette évolution technique.
Il disparaît totalement vers le milieu du XIXème siècle.
L’étude des dénéraux est récente. C’est seulement en 1858, pour la première fois, qu’il fut consacré une notice d’une dizaine de pages sur le sujet.
Depuis lors, divers auteurs ont fait paraître de nombreux articles mais, malgré tout, il subsiste encore de nombreuses inconnues.
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Dans l’histoire de la monnaie européenne, les espèces sonnantes et trébuchantes occupent la place la plus importante.
A leurs débuts, les billets de banque belges ne disposaient pas du cours légal.
Personne n’était donc obligé de les accepter.
Il a fallu attendre 1873 pour que les billets de banque reçoivent le statut de moyen de paiement légal.
Tout au long du 19ème siècle, la méfiance à l’égard du billet de banque resta vive.
Il était impossible d’avoir la confiance des utilisateurs.
Le temps manquait pour réaliser immédiatement des billets définitifs.
Une première série de coupures provisoires a été créée en toute hâte avec les moyens du bord.
La fabrication des feuilles de papier pour un premier tirage de billets de 1.000 et 500 francs a pris environ trois semaines.
Ce papier faisait apparaître en filigrane, par transparence, les mots " Banque Nationale " et la valeur nominale en chiffres et en lettres.
I s’agissait de papier réalisé à la main, uniquement à partir de chiffons et collés à la gélatine.
Chaque feuille ne recevait qu’un billet.
Pour pouvoir entamer rapidement l’impression, on a donné le même format aux premières coupures de 1.000 et 500 francs.
Après ces billets provisoires, une série de billets définitifs comprenait des coupures de 1.000, 500, 100, 50 et 20 francs. En raison de leur valeur, leur tirage est resté limité.
En termes de pouvoir d’achat, un billet de 1.000 francs de 1851 vaudrait aujourd’hui 170.000 francs.
Il va s’en dire que presque aucun Belge n’a jamais été l’heureux propriétaire d’un de ces billets.
A cette époque héroïque, l’imprimerie de la Banque Nationale disposait de quatre presses entièrement manuelles.
Le premier billet était donc un produit artisanal réalisé à la main.
Le premier gouverneur de la Banque, François-Philippe de Haussy, signait chaque coupure de sa propre main.
Il garantissait ainsi que le billet était original et payable à vue.
Ce n’est que sur le billet de 20 francs type 1851 (fort tirage) que sa signature a été imprimée dès le début.
L’encre et la plume ont été aussi utilisées pour numéroter les billets.
On estimait que l’écriture manuscrite était plus difficile à contrefaire que les noms et les chiffres imprimés.
Le long du bord gauche du billet apparaissait un motif décoratif calligraphié dont seule une partie était lisible.
L’autre restait sur le carnet dont le billet était détaché.
A l’origine, les billets étaient uniquement imprimés en noir.
De 1853 à 1865, la couleur noire a été progressivement remplacée par le bleu afin d’éviter la contrefaçon photographique.
Dessin et gravure étaient de la main d’une seule et même personne.
On utilisait la même technique de gravure que pour les monnaies.
Sur les billets, les chiffres et les mots occupent la place centrale.
Les illustrations, repoussées sur les côtés, sont avant toutes décoratives.
Elles font cependant passer un message.
Sur les premiers billets de 1.000, 500, 100 et 50 francs, l’angelot apparaissant dans le coin supérieur gauche et brandissant un glaive et une balance souligne l’importance du pouvoir judiciaire.
Le premier billet de 20 francs représente Neptune et Amphitrite, divinités marines des Romains.
Ils incarnent l’Escaut et la Meuse, mettant ainsi clairement les ambitions économiques (commerce et industrie) de la Belgique.
Sur le billet de 1.000 francs type 1853, le commerce et l’industrie apparaissent à nouveau sous les traits d’un homme et une femme, qui sont cette fois Mercure et Minerve.
En plaçant les armoiries de la ville de Bruxelles entre le Nord commerçant et le Sud industriel, on met l’accent sur l’unité du pays.
Durant les quinze premières années de son existence, la Banque Nationale avait réussi à pourvoir le pays d’une circulation fiduciaire importante.
L’étape suivante consistait à améliorer la qualité de son papier, remplacer ses presses manuelles par des presses mécaniques et consacrer plus d’attention au graphisme du billet.
C’est principalement le peintre d’histoire bruxellois Henri Hendrickx qui a marqué de son empreinte le papier-monnaie de la seconde moitié du 19ème siècle.
Les billets type 1869 se caractérisent par d’élégants personnages qui occupent la quasi-totalité de la hauteur du billet.
Le billet de 500 francs type 1887 a connu un énorme succès, il est resté quelque cinquante-six ans en circulation, ce qui constitue un record absolu.
Ce billet est dédié aux arts et aux sciences.
Entre 1850 et 1870, la première lente augmentation de l’utilisation du papier-monnaie a été principalement sensible dans les grosses coupures, qui étaient utilisées pour les paiements importants.
En 1885, un accord avait été conclu entre le ministre des Finances et la Banque Nationale concernant l’utilisation du néerlandais sur les billets de banque.
La Banque s’engageait à consacrer le verso en néerlandais.
Le premier billet de ce type a été la coupure de 50 francs type 1887, mise en circulation en 1893.
Pour les dénominations plus élevées, il a fallu attendre le 20ème siècle.
Le billet de 20 francs type 1894 constituait une révolution dans la fabrication des billets.
Conçu par l’aquarelliste brugeois Louis Titz, il a été le premier billet belge imprimé en quadrichromie.
La couleur devenait une composante incontournable du billet de banque.
Un nouveau filigrane avait été mis au point, plus compliqué et plus esthétique.
En 1895, on a décidé de remplacer le papier à base de chiffons par de la ramie, une plante orientale dont la tige contient une fibre résistante.
Le public se plaignait du fait que les billets de ramie se salissaient et se déchiraient trop vite.
Dès 1899, on en est revenu donc exclusivement au papier de pur chiffon.
Fort onéreux, le papier fait à la main a été remplacé à partir de 1906 par du papier filigrané fabriqué à la machine.
Les petites coupures de 20 et 50 francs ont été les premières à être réalisées de la sorte.
Elles ont été suivies en 1908 par le billet de 100 francs et en 1913 pour que les plus grosses coupures soient imprimées sur ce papier fabriqué à la machine.
Il a fallu attendre la première guerre mondiale pour voir le portrait du souverain apparaître sur les billets de banque belges.
Sur les billets du 19ème siècle, seuls une couronne ou un sceptre fait référence à la dynastie.
Cette différence de traitement entre les pièces et les billets a une explication historique.
De tout temps, la frappe des monnaies a été une prérogative royale, on parle de droit régalien, tandis que les billets étant émis par des entreprises privées échappaient au contrôle du souverain.
Les billets de la Banque Nationale n’ont reçu le statut de moyen de paiement légal qu’en 1873.
Depuis 1912, la Banque Nationale de Belgique tenait en réserve un billet de 5 francs susceptible d’être mis rapidement en circulation.
C’était une copie réduite, en vert et marron, de la coupure de 20 francs de 1892.
Le papier n’était pas de la qualité habituelle et ne présentait qu’un filigrane composé des lettres " BNB ".
Lorsque le conflit a éclaté, la population a pu pour la première fois faire connaissance avec un billet d’une si petite valeur.
Dès juillet 1914, le public s’est pressé pour échanger ses billets contre de la monnaie en argent.
Le 3 août, la convertibilité des billets était suspendue.
Quelques semaines plus tard, la Banque avait sorti une nouvelle série de billets qui a été baptisée " Comptes courants ". Les coupures allaient de 1 à 1.000 francs.
Sur les plus hautes valeurs, le portrait d’un roi apparaît pour la première fois.
Etant le fondateur de la dynastie belge, le choix s’est porté sur Léopold 1er.
Comme le gouverneur refusait de rapatrier ses stocks d’or et de devises, l’occupant allemand a retiré à la Banque son privilège d’émission.
La Société Générale a créé un département d’émission qui a repris à son compte l’émission de billets.
La série se distingue par ses portraits de la reine Marie-Louise et de Pierre-Paul Rubens.
A partir de 1920, une nouvelle série a pu être mise en circulation.
Cette nouvelle série de billets à thème patriotique est dotée d’un nouveau filigrane et porte le nom de " Série Nationale ".
Sur les nouvelles coupures d’après-guerre, on découvre le double portrait d’Albert 1er et Elisabeth, au verso, une scène locale représentant un ouvrier.
De 1926 à 1946, les billets de banque belges, comme les pièces de monnaie, ont porté mention de leur valeur en Belga.
En 1929, on a mis en circulation un billet de 10.000 francs, la plus grande valeur nominale représentée sur un billet de banque belge.
L’émission de cette coupure était liée à la reprise de l’inflation.
A l’approche de la deuxième guerre mondiale, les gens sont venus à nouveau se presser aux guichets de banque.
Dès le 10 mai 1940, premier jour de l’invasion allemande, la convertibilité des billets a été suspendue.
Aucune nouvelle série de billets n’a été émise durant la guerre.
Çà et là, les communes ont émis aussi de la monnaie de nécessité.
Le troc a même refait son apparition.
Entre-temps, la Banque Nationale de Belgique préparait l’après-guerre dans le plus grand secret.
A Bruxelles, Jules Vanpaemel, travaillait sur des projets pour la série " Dynastie ".
Il ne restait plus qu’à attendre la libération.
A l’origine, la série " Dynastie " devait se composer de quatre coupures mais la question royale allait tout bouleverser.
Le billet à l’effigie de Léopold III n’a jamais été mis en circulation.
Comme toutes les séries précédentes, la série " Dynastie " est encore imprimée en typographie.
La Banque Nationale expérimentait une nouvelle technique d’impression, la taille douce.
La réalisation de la série " Dynastie " a été semée d’embûches.
Une partie des billets de 500 francs ont été imprimés par la banque de France.
Comble de malchance, des contrefaçons ont rapidement fait leur apparition donc les billets ont dû rapidement cédé la place à une nouvelle série, la " série Centenaire ".
Ce nom évoquait le centième anniversaire de la Banque qu’elle fêtait en 1950
Les thèmes de la série précédente ont été conservés, mais les billets créés par Louis Buisseret ont été réalisés en taille douce.
Il a dessiné pour la première fois, à côté de portraits royaux, deux figures de la société civile : le ministre Hubert J.W. Frère-Orban, fondateur de la Banque Nationale, et l’éclusier Hendrik Geeraert, héros de la première guerre mondiale.
Il donnait ainsi le ton pour les séries de billets à venir, qui ont élargi la galerie de portraits de figures nationales célèbres.
A partir de 1962, on se souvient des figures de Mercator (1.000 fr), Bernard Van Orley (500 fr), Lambert Lombard (100 fr), André Vésale (5.000 fr).
Les versos de ces billets font référence au domaine spécifique dans lequel chacun d’eux exerçait ses talents.
Au verso du billet de 500 francs, apparaît un personnage contemporain, Marguerite d’Autriche.
A l’exception de quelques reines de Belgique, elle est la seule femme jamais représentée sur un billet de banque belge.
Le billet de 20 francs de 1964, orné du portrait du jeune Baudouin, est un des plus importants.
D’un format réduit, il était adapté aux petits paiements quotidiens.
Le billet de 50 francs, avec le roi Baudouin en compagnie de la reine Fabiola, est sorti deux ans plus tard.
Un nouveau filigrane avait été créé, l’effigie du roi Baudouin remplaçait celle de Léopold 1er.
Pour le réaliser, le papetier a utilisé la médaille que Carlos Van Dionant avait créée à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1958.
Le succès rencontré par les petits billets a incité la Banque Nationale de Belgique à tester de nouvelles solutions pour les rendre aussi résistants que possible.
Mais l’on a fini par les remplacer par des pièces de monnaie, imbattables sur le plan de la longévité.
Le portrait est une excellente protection contre la contrefaçon, il offre aussi l’occasion de mettre en valeur la richesse de la Belgique.
L’avant-dernière série de billets en francs belges s’est inspirée des figures du monde des arts.
Elle a mis à l’honneur aussi bien l’architecture que les arts figuratifs, la musique ou la littérature.
Hendrik Beyaert, architecte, ouvre la série 1978 suivi par le sculpteur Constantin Meunier, le compositeur André Grétry et le poète Guido Gezelle.
Pour faciliter leur traitement automatique, toutes les coupures ont une même hauteur de 76mm.
Elles ne se distinguent l’une de l’autre que par leur longueur.
Pour les aveugles et les malvoyants, on les a dotées d’un code tactile.
Chaque coupure a reçu une couleur dominante.
L’alternance des langues avait été conservée.
Le verso du billet était resté une place réservée au néerlandais.
Les trois séries les plus récentes y ont apporté un changement : désormais c’est le lieu de naissance du personnage principal qui déterminerait la langue du recto.
Sur le plan linguistique, la coupure de 10.000 francs type Baudouin et Fabiola annonce une nouvelle génération.
Le nom de l’émetteur, la valeur et les titres du gouverneur et du trésorier figurent en français, néerlandais et allemand.
A l’exception de Léopold III, de Marie-Henriette et d’Astrid, tous les souverains belges ont été immortalisés sur un billet.
Pour la dernière série, les thèmes se placent dans le droit fil de la série précédente, mettant en valeur une série d’artistes belges : le peintre James Ensor, Adolphe sax, le peintre René Magritte, le peintre et sculpteur Constant Permeke et l’architecte Victor Horta.
A leur sortie, les billets de 200 francs et 2.000 francs étaient des premières, car jamais auparavant des billets de cette valeur n’avaient été émis dans l’histoire du papier-monnaie belge.
Histoire, architecture, peinture, sculpture et tous les événements socioculturels sont gravés, frappés ou imprimés sur les médailles, les pièces de monnaie ou les billets de banque retraçant l’histoire d’une nation.
C’est là tout l’intérêt de la numismatique.
Le 1er janvier 2002, billets de banque et pièces de monnaie en euro sont mis en circulation.
Ils deviennent moyens de paiements légaux dans toute la zone euro.
Voir photos dans l’album "Les billets de banque belges".
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C ‘est en Suisse, en Argovie, que s ‘élève la Habichtsburg, le château des vautours .
La famille des Habsbourg y était originaire .
Les princes allemands pensent que Rodolphe de Habsbourg fera régner l ‘ordre sans mettre en danger leur propre puissance .
En 1273, à l ‘instigation du pape Grégoire 10ème, Rodolphe sera élu empereur .
La dynastie des Habsbourg régna sur l ‘Autriche de 1291 à 1918, date à laquelle
l ‘Autriche est proclamée République d ‘Autriche.
A la mort de Rodolphe de Habsbourg, en 1291, la couronne impériale va échapper aux Habsbourg pour cent trente ans.
Les descendants de Rodolphe de Habsbourg ont possédé en outre la Bohème, la Hongrie,
l‘Espagne, les domaines autrichiens, les Pays-Bas, une partie de l ‘Italie, le Nouveau-Monde.
A partir de Sigismond de Luxembourg, empereur de 1411 à 1437, un changement semble se dégager vers un monnayage d ‘or national, lui et ses successeurs établirent des ateliers dans quelques villes ou concédèrent à d ‘autres le droit de battre.
Les pièces dénommées " goldgulden " portent, au revers, le titre et le nom de l ‘empereur ainsi que le symbole impérial, le Reichsapfel ( le globe surmonté de la croix ) placé dans un polyglobe constitué de trois lobes et trois angles que l ‘on appelle " Dreipass ".
Au droit, on trouve le nom de la ville accompagné du saint Patron local : Pierre à Hambourg et la Vierge à Bâle.
En 1438, un Habsbourg réussit, enfin, à décrocher la couronne impériale. C ‘est Albert 2ème.
Frédéric 3ème, empereur en 1441, voulut faire un pas de plus vers l ‘unification par la surveillance de l ‘exploitation et la répartition du minerai d ‘or, par la centralisation et l ‘uniformisation de la frappe.
Il se heurta toutefois à l ‘opposition de la noblesse qui ne tolérait pas que sa liberté de mouvement en matière monétaire, acquise depuis des siècles, fût ainsi brimée.
Frédéric 3ème, pauvre, presque misérable, est, quant à lui, obnubilé par le faste de la cour de Bourgogne et de son prince, Charles le Téméraire, le Grand Duc d ‘Occident.
L ‘union paraît s ‘imposer entre Maximilien, fils de Frédéric, et Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire. Elle se fera en 1477.
Maximilien 1er, devenu empereur, reprit le guldiner, grosse pièce d ‘argent de 31,85grammes, émis par son cousin Sigismond du Tyrol.
Une des pièces de Maximilien 1er nous donne deux beaux portraits de sa jeune femme,
Marie de Bourgogne. Il s ‘agit d ‘un schau-guldiner, destiné d ‘avantage à la propagande
qu ‘aux échanges.
S ‘il échoua dans son essai d ‘unifier l ‘Empire en transformant les institutions autrichiennes en institutions impériales, Maximilien 1er fonda la puissance de la Maison d ‘Autriche.
Maximilien 1er réussit à imposer une certaine uniformisation des types où seul le revers serait librement traité par les maîtres des ateliers de l ‘une des six circonscriptions monétaires,
l‘aigle bicéphale couronné étant toujours le type du droit.
La diffusion des grandes monnaies ne se fit que lentement et sous des noms différents. Un des noms qui allaient faire fortune est le thaler, successeur du guldiner. Pour expliquer le nouveau nom il faut remonter aux Comtes de Schlick en Bohème qui obtinrent de leur roi, en 1518, l ‘autorisation de prospecter en vue de trouver des gisements.
Le lieu d ‘extraction donna son nom à la pièce : Joachimsthal.
Lorsque en 1528, l ‘atelier fut rattaché à la couronne de Bohème, le monnayage y changea de statut ; de féodal il devint royal.
Marie-Thérèse, fille de l ‘empereur Charles 6ème, porta ses domaines dans la Maison de Lorraine par son mariage avec le Duc François 3ème, qui devint l ‘empereur François 1er (1745-1765), fondateur de la Maison de Habsbourg-Lorraine.
Autriche-Hongrie, nom donné de 1867 à 1918, à la monarchie double comprenant
l ‘empire d ‘Autriche ou Cisleithanie (capitale Vienne ) et le royaume de Hongrie ou Transleithanie (capitale Budapest ) mais gardant une dynastie commune celle des Habsbourg.
L ‘époque pompeuse des Habsbourg prend fin en 1918.
L ‘Autriche est tronquée et n ‘est plus qu ‘un vestige de l ‘immense empire de jadis. Voir photos dans l’album photos.
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Décorations lettonnes.
Le Duché de Kurzeme ou Courlande.
Au début de l’ère chrétienne, des peuples du groupe finno-ougrien (tribus baltes et lives) et du groupe balte s’établissent dans la région.
Les Chevaliers Teutoniques et Porte Glaive fusionnent (1237) pour former l’Ordre livonien.
Celui-ci gouverne et christianise le pays.
En 1561, la Livonie (actuellement la Lettonie et l’Estonie) est annexée à la Pologne et la Courlande (Kurzeme en letton) érigée en Duché sous suzeraineté polonaise.
Chevalier Porte Glaive.
Chevaliers Porte Glaives, d’abord connu sous le nom de " Frères de la milice du Christ ", Ordre de chevalerie fondé en 1202.
Créé par Albert von Buxhoeveden, évêque de Riga, pour mener la croisade contre les païens de Livonie.
L’Ordre a fusionné, en 1237, avec l’Ordre Teutonique mais a conservé son Grand Maître.
En 1561, il a été sécularisé.
Ordre Teutonique.
Ordre hospitalier (1190) puis Ordre militaire (1198), fondé en Terre sainte et recrutant des membres dans l’aristocratie allemande.
Ayant absorbé, en 1237, les Chevaliers Porte Glaive, l’Ordre a propagé la culture germanique en Prusse et s’est constitué un vaste Etat.
Sa puissance a été brisée par les polonais, à Tannenberg, en 1410.
Après le traité de Torufi (1466), l’Ordre n’a conservé que la Prusse Orientale, sous suzeraineté polonaise.
Il a été sécularisé en 1525 par son Grand Maître, Albert de Brandebourg.
Quand l’Ordre livonien est dissout en 1561, le Grand Maître de l’Ordre, Gotthard Kettler, est fait Duc de Courlande.
Pendant le XVII ème siècle, la Courlande fait partie de la Pologne et après la division de celle-ci la Courlande passe sous domination russe.
Après l’extinction de la ligne des Kettler, la Courlande est attribuée à Ernst Johann Biron, conseiller en chef et amant de l’Impératrice Anna de Russie.
La mort d’Anna, en 1740, le fait tomber en disgrâce. Il doit s’exiler en Sibérie.
Catherine II, nouvelle Impératrice, le rappelle en 1763.
Pour apaiser les esprits, il abdique en faveur de son fils Peter en 1769.
Après être passée sous domination polonaise (1561), suédoise (1621) puis russe (1710), la Lettonie est indépendante depuis 1991.
La Croix de la Reconnaissance.
La Croix de la Reconnaissance et sa médaille d’honneur ont été fondées à Liepaja en 1710 par le nouveau Duc de Kurzeme, Friedrich Wilhem , sur le chemin du retour à Kurzeme suite à une absence prolongée.
A l’arrivée du bateau dans le port de Liepâja, le Duc Friedrich Wilhem a fait un discours en latin dans lequel il a annoncé la fondation de l’Ordre qu’il a vu comme " un rappel permanent des malheurs supportés, l’absence prolongée de nos pays et une commémoration des retrouvailles à Kurzeme ".
La guerre nordique avait conduit le jeune duc en Prusse, ainsi que sa mère, où il a vécu à la cour de son beau-père, le roi de Prusse, Friedrich 1er.
Friedrich Wilhelm a été inspiré d’établir un Ordre après l’introduction de l’Ordre de l’Aigle Noir en Prusse en 1703, dont Friedrich Wilhelm était le cinquième chevalier pour la recevoir.
En outre, il a accompli les souhaits de sa mère Elizabeth Sofia , elle-même avait établi un ordre à la mémoire de son mari, le duc Friedrich Kazimir décédé en 1698.
Le Duc Friedrich Wilhelm a envisagé le nouvel Ordre avec son titre en français " l’Ordre de la Reconnaissance " comme un symbole de reconnaissance pour des personnes qu’il a souhaité remercier ou pour l’appui qu’il a reçu.
Les premières médailles de l’Ordre ont été commandées à l’atelier de l’artisan Kristofer Knorr de Berlin.
Elles ont été faites d’or, la croix étant couverte d’émail blanc avec des boules d’or à chaque pointes de la croix et rebords d’or, et chaque paire de bras jointes par une paire d’anneaux entrelacés.
Le revers portait les armes du Duché et le monogramme FW (Friedrich Wilhelm).
L’Ordre a été accroché sur un ruban rouge et argent.
Friedrich Wilhelm est mort le 21 janvier 1711 sur le chemin de retour à Kurzeme après son mariage avec la nièce du Tsar de Russie Pierre 1er,Anna Joanovna .
A sa mort, l’Ordre a cessé d’exister.
Les médailles qui avaient été accordées n’ont pas été retournées sur demande du duc Ferdinand et la seule médaille à être préservée dans le musée provincial de Kurzeme à Jelgava au 20ème siècle a été détruite pendant la deuxième guerre mondiale.
Une autre médaille attribuée par la société de littérature et d’art de Kurzeme à la plus jeune fille du duc Peter, la duchesse Dorothy, a été volée au 19ème siècle.
En 1938, la Croix de la Reconnaissance a été ajoutée aux récompenses d’Etat de la République lettone pour commémorer les temps glorieux du Duché de Kurzeme et Zemgale.
Son apparence a été reprise par le sculpteur Gustavs Skilters pour ressembler "à l’Ordre de la Reconnaissance", conservant sa forme externe, matériel et décoration, avec la devise française sur le bout des bords de ceinture, les initiales FW étant remplacées par le grand blason national letton sur l’avers de la médaille et l’année 1938 ( année de la fondation de l’ordre ) tandis que le revers maintient le blason du duché et l’année 1710.
L’occupation soviétique de 1940 a interrompu l’existence de la Croix de la Reconnaissance.
Elle a été rétablie le 24 mars 2004 en raison de la loi nationale sur les récompenses d’Etat de la République de Lettonie (Latvija en letton).
La devise est " Pour les gens honnêtes " (Pour des personnes d’honneur).
Elle est attribuée pour le patriotisme et les accomplissements exceptionnels pour le bien de la nation, de la société et de la culture.
Ceci peut inclure la fidélité consacrée au service public, le travail exemplaire ou le service public, le renforcement de l’esprit national, le volontarisme ou le développement économique.
En 2004, des exemples de la Croix de la Reconnaissance de 1938 ont été méticuleusement imités et perfectionnés par des technologies modernes, particulièrement les armes de la République lettonne et les armes du duc de Kurzeme qui ont été dessinés dans un détail plus fin employant de nouvelles techniques des émaux.
La présentation de la première nouvelle Croix de la Reconnaissance a eu lieu lors de la cérémonie des récompenses nationales le 3 mai 2005.
25 Croix de la Reconnaissance et 28 médailles d’honneur ont été conférées.
La Croix a cinq classes (représentées par des croix d’émail), qui sont suivies de cinq catégories d’honneur (représentées par des médailles).
Les cinq classes de la Croix sont comme suit :
La Croix elle-même est une croix Maltaise d’émail blanche bordée d’or.
Chaque pointe est bouchée avec une boule. Chaque paire de bras adjacents est jointe par une paire d’anneaux liés.
L’avers porte les grandes armoiries de la république et l’année 1938 dans un émail rouge bordé d’or.
Le revers porte le blason du duché et l’année 1710.
Les deux blasons sont dans leurs couleurs héraldiques. La devise est gravée sur le bord de la Croix.
La taille de la Croix est 40 X 40mm pour les Chevaliers et Officiers, 49 X 49mm pour les Commandants, et 84 X 84mm pour les Grands Officiers.
Les commandants de la Grande Croix reçoivent aussi bien la grande croix 84mm que la moyenne 49mm.
Le ruban de la croix est orange rouge avec des bords d’argent.
La Croix du Chevalier est portée sur un ruban de 32 mm de largeur sur le sein gauche.
La Croix de l’Officier est portée de la même manière, mais a une rosette supplémentaire sur le ruban.
La Croix du Commandant est portée suspendue à un ruban de 32 mm de largeur qui est attaché autour du cou.
La Croix du Grand Officier est portée comme un insigne et est attachée au sein droit.
La large Croix du Commandant de la Grande Croix est portée comme un insigne et est attachée au sein gauche, tandis que la Croix moyenne est portée sur un ruban de 110 mm de largeur les pentes en bas vers la gauche à travers l’épaule droite.
La médaille de l’honneur est un bouclier rond avec la gravure de la croix en relief à l’avers ; sur le revers, un faucon tenant un anneau et l’inscription DOMAS UN DARBUS LATVIJAI (des pensées et des contrats pour la Lettonie).
La catégorie d’or, la catégorie argent et bronze mesurent 36 mm et sont portées sur le sein gauche suspendues à un ruban plié en triangle.
Voir photos dans l’album photos.
Publié dans Non classé
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